Lynn Vivier-Foucart

 

 

 

 


 

À mes débuts, j’ai partagé ma route avec les conteurs de Fabulame en créant des spectacles à trois voix.

 

Aujourd’hui, je partage ma passion des contes et des traditions orales pour tisser du lien et rapprocher les gens, toujours avec l’idée de dire le monde et de témoigner. C’est cet engagement, cette joie de donner vie par la parole à des histoires venues de la nuit des temps et dans lesquelles on peut des fois se reconnaître aujourd’hui, qui m’encouragent à continuer quelles que soient les circonstances, pour le meilleur et le merveilleux… ou pas.

 

Ce partage se réalise également dans le cadre de l’organisation de spectacles de contes avec Conteurs en Compagnie à Paris dans le 19ème que j’organise en partenariat avec l’association Calliope.

 

 

 

C’est quoi un conte ?

 Une parcelle de notre génome humain ! Les contes, récits, histoires, représentations rupestres ont nourri notre humanité qui s’est transmise depuis des temps immémoriaux. Il est inscrit dans notre ADN.

 

Quel est le conte que vous ne raconteriez jamais, et pourquoi ?

 Peut-être qu’un jour je me déciderai à raconter ce conte des Frères Grimm, « Dame Trude » - une petite fille désobéissante est punie de sa curiosité par une sorcière qui la transforme en bûche incandescente et se délecte de sa chaleur et des belles flammes produites.

 

Vous racontez-vous des histoires ?

 Quand je travaille un conte, c’est le conte qui me raconte son histoire. Forcément le bougre m’a visité en profondeur et il sait ce qu’il fait. Alors est-ce vraiment moi qui me raconte des histoires ou lui ???

 

Quelle importance accordez-vous à votre signe astrologique ?

 Ah ! je me sens bien en harmonie avec le signe du Pont de Tancarville  

 

Quelle est la principale qualité d’un conteur ?

  L’écoute.

 

Vous sentez-vous de quelque part ?

 De partout où je me pose. 

 

Dans vos rêves les plus fous, où et comment aimeriez-vous raconter ?

 Toutes les situations sont « rêvées » pourvu que j’ai pu sonder l’environnement où je vais conter, sentir comment je peux me mettre en connexion avec les gens qui sont présents. C’est pour cette raison que j’ai horreur de conter dans une salle ou le public est peu éclairé, ça me donne l’impression de conter en visio. 

 

Y a-t-il une différence entre conter et raconter ?

 Raconter, c’est quand je suis bien avec un conte qui s’invite sans faire de manières. Conter, c’est quand je dois menacer, négocier, pactiser, des fois même, rendre les armes avec un conte qui fait sa diva et qui a toujours beaucoup d’exigences.

 

Le répertoire ?

 Une partie non négligeable du répertoire s’adresse aux tout petits. Autrement, je navigue entre contes traditionnels, histoires contemporaines adaptées de la littérature imaginaire, les nouvelles. Et surtout, j’aime raconter des légendes, le cycle de la Table Ronde du roman Arthurien, les grands mythes et légendes du Temps du Rêve des aborigènes d’Australie par exemple.